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Archives diócćsa

Mande-moi ceque tu penses de ma proposition. lis seralent soignćs ici comme tes enfants et les miens.

« Le marchand dindulgences et de chapelets ćtait tout simplejueut une espece de fou, qui a vendu sa maison pour courir le monde dans l’ćquipage singulier dont je favais parlć. Adieu, cher et ó jamaischer Poulpiquet. Je doute que fon puisse faimer autant que je le lais, plus eest impossible. Secoue ton embonpoint, marche, court le pays a clieval, s il est possible.

« Je ne sais oó nous allons, ce ne sera pas, j’esp6re, aussi loin que l'on voudrait, je ne puis le croire. Je vais ici mon train comme si nous n'ćtions pas menacćs. Les Pairs arrfiteront les factieux. Je m'en flatte, et m6me le centre-gauchc ne voudra pas les suivre. Jespfcre que Ton ne touchera pas h nos petits Sśminaires. Quant aux Jesui-tes, puisqu'ils veulent que les Ev6ques les soutiennent comme en 1761, qu’ils se dóclarent donc comme se dćcla-rerent leurs devanciers de cettc ćpoque.

« Adieu, tout & toi jusqu'au dernier soupir. Prie pour ton ami qui ne foublie jamais fi 1'autcl. Adieu 1 »

XLVI. — La Commission des Hautes Etudes. Demande d'un pro-fesseur pour Molsheim. Confirenee a la cathidrale. La reponse a Faber. Eztrauayancc de Lumennais.

« Strasbourg, 21 Mars 1829.

« Puisque tu dćsires, cher et excellent Seigneur, que je te fasse passer mes broutilles, tu devrais bien, en toute ćquitć, m’envoycr tes mandements. Je les ai attendus jusqu'ici vainement; il ne fen coOtera gufcre de me les envoyer sous bandę. Je suis enchantć des deux phrases ćnergiques contrę notre fou compatriote. Je pense comme toi, ce serait le moment de róunir la Commission et d'ex4-cuter enfin fordonnance. Je l'ai ścrit, il y a dćjfi quinze jours, ft Prćraord. J'avais prie et supplić l‘Ev6que d'Her-

. de Ouimper et L6on

mopolis avant mon ddpart, M. Pabbć de la Chapelle aussi, je n'ai riea gagnd, et Prdmord croit que lon n en tera pas darantage. C'est cependant le seul moyen de soutenir 1'Eglisc, de taire taire les insensds, de ramener la science parmi nous et de jeter 1'ćmulation dans tous nos Sdmi-naires. L'ignorance nous tue et nous lera pdrir ndcessai-rement. Oh ! mon ami, que jaurais de joie de me rdunir avec Prdmord et toi, de combiner ensemble nos moyens de persuasion; mais quand mćme on voudrait ramener la Commission, je n'en serais pas. La notę de la Discussion Amicale. & laquelle on n’a point rdpondu, a ruind ma rd-putation auprds de nos gros bonnets. Je lais ce que je puis k moi seul dans mon petit coin, maisc'est peu. 11 faudrait un argent que je n ai point. J*ai onze sujets chez moi, ils travaillent bien : cela me cotile dix mille francs. 11 me faudrait k la tóte de ce petit dtablissement un theologien capable, aimaut 1’dtude, parlant (ranęais et latin, un bon prdtre d’un caractere aimable. Celui que j'ai a bien le naturel qui convient, mais peu de (ranęais, et quoiqu'il ait assez bien sa thdologie, il l'avait perdue de rue ; il śtait curd depuis six k sept ans. Ce n’est pas tout ce que je voudrais, mais le pays n a point d homme capable : il (aut s en tenir a ce que l on trouve, cela nous retarde et me contrarie. Toi, cher enlant, qui es riche en sujets, en bons professeurs, comme tu serais bon si tu m en cddais un, ne ftit-ce que pour quatre k cinq ans. Le pays est fort beau, le climat me plait ; la maison de Molsheim char-mante et vaste, le jardin grand, ldglise k laąu^lle nous tenons est superbe, les cdrdmonies, le chant, mdme la musique y sont bien. Mon directeur est bien agrćable-ment logd, trds bien nourri et je lui donnc 1.000 francs. Ne pourrais-tu pas me laire le prdt que je demande ? Tu sens qu'il serait reęu k bras ouverts, venant de toi. Je fen prie, pense k cela, c’est le plus essentiel service k



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