3240963833

3240963833



130 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE

de la possession en generał ni de 1’usage en generał des biens ter-restres, mais de la realisation concrete de cette possession, la possession personnelle, cełle que nous offre la societe actuelle. Ce second usus doit donc s’entendre de celle-ci; c’est une espece par-ticuliere de Y usus generał tout comme la possession privee est une espece de la possession en generał. On pourrait appeler ce second usage Y usage prive par opposition a I’usage humain, sans youloir par la les opposer reellement. Ce second usage est derive du premier, il en gardę le sens fort et plein, Tordonnance des biens exterieurs aux fins de lhomme, mais ił l actualise en le precisant. En effet, si cette ordonnance dans le concret s’applique d abord aux fins particulieres de la sollicitude paternelle et prudente pour soi et les siens, ce n’est pas une limite; il y a les necessites des autres a ne pas oublier totalement; c’etait deja une specification de ce pouvoir d’usage generał, mais non exhaustive; autrement elle irait contrę la notion meme de celui-ci, qui n’exclut personne. Cet usage privó, dont on parle ici, est donc une appłication concrete du premier a un particulier qui met deja tous ses soins a gerer son bien pour soi et les siens, mais qui dans cette adminis-tration n oublie pas 1’objet propre de ce pouvoir qu*il exerce: l’utilit6 des biens exterieurs pour tous, puisque tous ont comme lui le domaine participe des biens de ce monde et naturellement. Cet usage prive est donc inadequatement distinct de la potestas procurandi et dispensandi; il Tenglobe, mais la depasse 1. II a plutót le sens objectif.

1

C’est en consequence restreindre indument le sens de cet usus que de le traduire uniquement par usufruit, gain, profit, etc., comme si c’etait la quelque chose qui echappe a la potestas procurandi. Qu’on en juge par ce qui est dit du liberał: <( Ordinat autem ad dandum aligua secundum



Wyszukiwarka

Podobne podstrony:
164 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE obj. 2) et a laquelle il avait repondu qu’elle procedait de l’avarice en
166 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE afin de 1’adapter aux horizons nouveaux d’une philosophie chre-tienne. D
168 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE essence et generale par son influence, son imperiumx; ce role enfin nous
184 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE § 3. — SOLUTION D’ENSEMBLE; JUSTICE ET CHARITfi, Apres avoir etudie le r
86 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE ratims bonus qui doit faciliter le travail de la volonte. Si donc les obj
88 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE complissant le precepte on poserait donc un acte exterieur qui serait de
100 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE tion nouvelle en distinguant trois sortes de necessite, qui toutes trois
106 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE mandement de Dieu, et qui par la est dit jus te. II y a ici obliga-tion
120 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE spirituel, et par consequent ii a en lui un titre suffisant de maitrise
122 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE la creation et que Thomme a le devoir de respecter, afin d atteindre lui
124 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE tirees de Texpórience de la vie sociale telle que saint Thomas la connal
126 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE magis sollicitus est unusquisque ad procurandum... autrement, c’est le m
138 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE rindćpendance incontestee du proprietaire dans son role de gerance perso
140 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE meme quand il s’agit de savoir si cette sollicitude prudente et pa-terne
156 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE d’exclure les autres, sans blesser la pretention de personne, puisque to
160 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE sessionum, auferl acium liberaliiatis. Non enim poterit esse mani-festum
172 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE d’un du morał, lequel, s’il donnę lieu a des relations juridiques (et c’
174 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE homines bene ordinentur ad communicationem cum Deo. Homo autem Deo coniu
178 LA VERTU ET LE PRĆCEPTE a servir a tous, etant un du naturel, offre spontanement prise a rordonn

więcej podobnych podstron