3855990543

3855990543



20


CHIMIE BIOLOGIQUE


1945


colncide avec une baisse considćrable des acides gras non phosphatidiąues, une relation ćtroite cxistant entre les taux des phospho-lipides et ]*activit6 de prolifćration de la tumeur; 4° 1’indicc d’iode varie suivant les Solutions sur lesquelles il est. dćterminć, mais il est assez constant pour chaque fractłon lipidique; les acides gras totaux ayant un indice d’iode supćrieur aux acides gras phosphatidiąues. L’indice de saponification varle entre 130 et 140 et augmente parallćlement au poids de la tumeur; 5° les rapports: cholesterol/lipides totaux, cholestćrol/insa-ponifiable total, cholesterol/acides gras to-taux sont ćlevćs; ils augmentent rćgulićre-menl avec la teneur en eau de la pićcc analysće.

Le contróle du mćtabolisme de la crćatinine et de la creatine par les hormones sexuelles. I. La production de la crćatinine en ionction de l'age et du sexe; Terroinb E.-F., Lelu P., De-vrient T. et de La Bernardie A.-M. (Buli. Soc. Chirri. biol. [Trav.], 1941, 23, 1057-1062). — Au niveau minimum de la dćpense azotće endogćne spćcifiąue, la production de crćatinine du Rat, par unitć de poids corporcl, est trćs nettement plus ćlevće chez 1’adulte que chez le jeune impu-bćrc, mćle ou femelle.

Rćparation de pertes azotćes impor-tantes etcouvertures des bcsoins alimen-taires en protides. III. Aptitudes de diverses proteines & satisfaire le besoin de croissance et rćparation de pertes azotćes chez 1’adulte;; Roche J., GuritM., Michel A. et Puecii-Glasuerg R. [Buli. Soc. Chim. biol. [Trav.], 1941, 23, 1063-1072). — Divers protćides ćgalement aptes a la croissance: la casćine, l’ovalbu-mine et 1’ćdestine, ne permettent pas ćgale-mcnt la reprise du poids quand on les admi-nistre dans un rćgime en renfermant 20 0/0 a des Rats adultes ayant subi une prćpćriode de jeOne et d’inanition protćiąue. A cet ćgard, la casćine est environ dcux fois plus eflicace que 1’ćdestine et une fois et demie plus que l’ovalbumine. L’adjonction de cystine a la premićre et de łysinę b la seconde ne modifle en rien leur aptitude b permettre la reprise du poids. Dans les mćmes condi-tions, les rćtentions azotćes les plus fortes sont obtenues avcc l’ovalbumine (100), la casćine et 1’ćdestine n’ćtant utilisćes qu’ć des dcgrćs moindres (respcctivement 67,1 et 58,3). Par ailleurs, 1’adjonction de cystine la casćine et de łysinę b Tćdestine amćliorcnt trćs sensiblement les rćtentions azotśes, sans gain de poids correspondant (respecti-vcment 76,8 et 89,9). Le coeflicient d’utili-sation digestive dans les rćgimes ćtudićs con$erve une valcur trćs ćlevće,sauf dans le cas de l’ovalbumine ou il diminue progres-sivement. Le fait que, malgrć cela, ce pro-tćide permet les rćtentions azotćes les plus ćlevćes, souligne la ąualitć exceptionnelle de l’ovalbumine pour la rćparation des pertes azotćes chez 1’adulte. Bień que les rćsultats des deux mćthodcs classiąues (poids et bilans) employćes pour apprćcier la valeur de ces protćides ne soient pas identiąues, on peut affirmer quc des protćides prćsen-tant. la mćme aptitude a couvrir le besoin de croissance ne permettent pas ćgalement la rćparation des pertes azotćes chez 1’adulte. Ce fait traduit l’cxistence d’un besoin azclś de rćparalion, diffćrent du besoin de croissance. La peptonc du muscle permet une reprise du poids encore plus rapide que la casćine, et cela meme en prćsence de quanti-tćs de levurc dc bićre avec lesąuellcs tous les protćides ćtudićs n’ont plus qu’une valeur mćdiocre. Ce fait semble devoir ćtre rattachć b la prćsence simultanće dans le muscle et dans la levure, soit d’acides aminćs qu’il est indispensable d’offrir a 1'adulte en abondance pour permettre la synthćse des protćides Ussulaires, soit d’une vitamine jouant le róle de facteur d’utilisation ccllulaire des protides.

PHOTIDES ET D£RIV£S.

Administration « per-os » de glyco-colle et d'histidine et excrótion de cróa-tine-crćatinine et de phosphore chez 1’Homme; Hyde E. (J. biol. Chem., 1940, 134,95-104).— L‘adminis-tration quotidienne d’une quantitć de glycocolle correspondant 1 g de crćatine, n eut pas d’influence mar-uće sur l’excrćtion urinaire de la crćatine, e la crćatininc ou du phosphore inorga-nique chez deux ieunes femmes en bonne santć, bien que ringestion fut poursuivic respectivement pendant 3 et 5 semaines. Des doses uniąues de glycocolle ćquivalant b 16 g dc crćatine ne produisirent pas d’effet signi-flcatif sur l’excrćtion de crćatine ou de cróatinine de plusieurs sujets normaux. L’ad-ministration ąuotidienne d’une dose de f-his-tidine ćquivalant ii 1 g dc crćatine, pendant 31 jours consćcutifs, et d’une dose correspondant b 2 g de crćatine pendant les 3 jours suivants, n’eut pas d’inlluencc notable sur l’excrćtion urinaire d’un sujet normal.

Ćtudes chimiąuo et mćtabolique de la phćnylalanine. II. La phćnylalanine du sang et du liquide cćphalorachidien dans 1’oligophrćnie phenylpyruvique ; Jf.ryis G. A., Błock R. J., Rolling D. et Kanze E. (J. biol. Chem., 1940, 134, 105-114). — Les dćterminations quantitatives de la phćnyl-alanine et de 1’acide phćnylpyruvique dans le sang de 16 malades atteints d’oligophrćnie phćnylpyruvique montrćrent une teneur de 15 b 41 mg de phćnylalanine pour 100 cm* et rabscncc d’acidc phćnylpyruviquc. On ne puł. en trouver en ąuantitć apprćciable dans le sang des sujets normaux. La phćnylalanine du sang montra une augmentation signifl-cative aprćs ingestion "de protćides, de phćnylalanine, d’acides phćnylpyruvique et phśnyllactiąue. Cette ingestion ne fit pas opparaltre des quantitćs dćcelables d’acide pnónylpyruvique, ni d’acide phćnyllactique aans lc sang. Les malades atteints d’o!igo-phrćnie phćnylpyruvique ont de la phćnyl-alanine mais mont pas d’acide phćnylpyru-vique dans le liąuide cćphalorachfdien. LMngestion de phćnylalanine provoque une augmentation de la phćnylalanine du liquide cćphalorachidien.

* Une rćaction colorće fournie par certains a-amino-acides; Kurz A. C. [Proc. Soc. exp. Biol., N. Y., 1941, 46, 339-340).

0 Sur la sćparation des diverses frac-tions protóidiques du serum sanguin;

Tayeau F. et Martin M. (C. B. Soc. Biol., 1943, 137, 503-504). — Nćcessitć, lorsqu’on veut dćfinir une fraction protćidiąue du sćrum, soit dans un but clinique, soit dans un but immunologiąue, de bien prćciser la technique (celle d’Hofmeister, celle dc Marcus Emile, ou celle de Spiro, Forges et Fuld) ayant permis 1’obtention de cette fraction.

Du mćcanisme de la prócipitation des globulines ; AmdardL. et 1’rautmann S. (C. R. Sue. Biol., 1943, 137, 460-461). — Si, en diluant un plasma avec de l’eau distillće, on prćcipite les globulincs, c’est qu’on les a dćchargćes de leurs bases (qu’elles rćcupćrent, en se redissolvant, quand on ajoute au plasma un sei neutre, tel que NaCl).

0 Comparaison au moyen du phosphore radioactif des activitćs relatives du mćtabolisme des nuclćoprotóides dans des foies normaux et cancereux;

Kohman T. P. et Ruscii H. P. [Proc. Soc. exp. Biol., N. Y., 1941. 46, 403-404). — Le mćtabolisme est augmentć dans le tissu cancćreux.

0 La production de chaleur et la composition du sang et de l’urine apres administration de /-histidine chez le Chien; Eaton A. G. et Doty H. R. (J. Nutrii., 1941, 21, 25-34). — L’histidine injcctćc pfoduit des effets dynamiques de 50 0/0 plus ćlevćs que ceux de Targinine; elle provoque une ćlćvation rapide et durable de N du sang. Une petite ąuantitć d’histidine non transformće passe directement dans 1’urine.

• Prothrombinćmie et excretion hepa-tiqpie d’acide hippurique, en tant qu’ś-preuve fonctionnelle des troubles hópa-tiąues; Kark R., White F. W., Souter A. W. et Deutsch E. [Proc. Soc. exp. Biol., 1941, 46, 424-426). — Contraircment aux observations de Wilson aucune corrćlation n’existe entre la prothrombinćmie et l’ex-crćtion urinaire cTacidc hippuriąue aprćs ingestion de quantitćs connues de benzoate de Na (observations faites chez 12 malades hćpatiqucs traitćs par la vitamine K).

* Influence de la testostórono sur la rćpartition et l’excr6tion de la crćatine;

Williamson M. et Gulick A. (Endotrinology, 1941, 28, 654-658). — Aprćs injection de testostćrone b des Lapins ęf, on observe une augmentation de la teneur en crćatine des muscles, et un abalssemenl de la creatine urinaire. Peu de changements s’observent dans le taux de crćatine du sang.

* Mćtabolisme azotć dans 1'hyper-thyroidisme; Surę B., Ford Z. W., This R. M. et Goi.dFischer M. (Endocrinology, 1941, 28, 806-815). — L’administration de thyroxine provoque un accroissement de N urinaire total, une crćatinurie marąuće, et une augmentation de l’excrćtion d’acide urique. Ćtude des variations observćes dans l’excrćtion de ces substances aprćs administration de vitamine A, d’acide ascor-bique et de glycocolle.

La question de la rćgulation du mćtabolisme protidique par le systeme ner-veux central; Schrade W. et Roester L. (Klin. W och., 1943, 22, 390-391). — On cxcitc le systćme ncrveux central par insu-flation rapide d’air dans le ventricule cćre-bral, apres avoir prćlevć au prćalable du liąuide cćphalorachidien par ponction occi-pitale. A la suitę de cette excitation on observe la diminution du N rćsiduaire dans le sćrum sanguin (valeur moyenne de cette diminution, 32 0/0). L’ćlimination urinaire de N subit ćgalement une diminution de 50 0/0.

Action de la levure cultivćo sur du sucre de bois sur le mćtabolisme pu-rique; Cremer H. D. et Beisiegel L. (Klin. W och., 1943,22, 187-188). — L’auteur a pu administrer pendant longtcmps ^ 1’Homme une dose de 10 g par jour de levure cultivćc sur du sucre de bois, sans aucune action dćfavorable sur 1’uricćmie et sur 1’ćUmination de 1’acide urique. Sous l’in-lluence des doses de 22,5-30 g par jour de aette móme levure, on constate une augmentation lćgćre de 1’uricćmie. Ces doses fortes doivent par consćąuent Ćtre ćvitćes.

uli dmmoniacme au saiig du Chien apres administration d’urće et de sels d’ammomuin ou de sels acidi-

^tsLi.WlNKELNKEM^K    [Arch exo.

Palh. Pharm., 1943, 201, 520-528). — L’ad-

mimstration d’urće n’augmente pas chez le



Wyszukiwarka

Podobne podstrony:
12 CHIMIE BIOLOGIQUE 1945 plutot de celles qni, analogue 5 la morphine et & 1’atropine, dćvelopp
14 CHIMIE BIOLOGIQUE 1945 certains de ses dórivćs, les hypodermes ventraux du Tourteau conticnnent,
16 CHIMIE BIOLOGIQUE 1945 du venin de Cobra; Bovet F. ct Bovet D. [Ann. Inst. Pasteur, 1943, 64, 309
22 CHIMIE BIOLOGIQUE 1945 elles manąuent dans la viande, le sucre, la graisse, etc. Elles sont dćtru
24 CHIMIE BIOLOGIOUE 1945 m6thylóne-his-(4-oxycoumarine); Jan-sen K. F. et Jensen K. A. (Zischr. /.
28 CHIMIE BIOLOGIQUE 1945 colonies des staphylocoąues ainsi que Tapparition de Hićmolyse. Les
(Cliclie Mallamaire) *Frc. 20.PA 18 de traitementequipe avec une rampę pulvórisation />r
A 9 mois de recul: Seulement 20 seances de reeducation, mais avec une activite quotidienne manuelle
2 cellulaire des acides gras (Silverstein et Febbraio, 2009). II serait de plus associć positivement
*    1945 CHIMIE BIOLOGIOUE 19 w1: i (*.■£ : ** dans le muscle et une dimjnution
1945 CHIMIE BIOLOGIQUE 13 nuclćotides. Par ailleurs, la dessibopolynu-clćotiuaBe, dćbarrassće de
I 1945 CHIMIE BIOLOGIOUE 15 Identification de racótyl-mćthyl-carbinol dans les milieux de culture pa
1945 CHIMIE BIOLOGIQUE Chien la teneur du sang en NH,. Les symp-tAmcs observAs chcz 1’Homme A la sui
1945 CHIMIE BIOLOGIQUE 25 voque un ralentissement de Tabsorption, sauf dam le cas du dipropionate
1945 CHIMIE BIOLOGIQUE 27 :j poste des Poulea; Weineck E. (Kolloid Z., -T 1943, 103, 159-161). — Le
1945 CHIMIE BIOLOGIQUE 31 CHIMIE ALIMENTAIRE — CIIIMIE AGRONOM IQUE — CHIMIE PHARMACEUTIQUE Ćtudes
302 B. Pisarski 18 Thorax (fig. 28, 20). Pronotum arrondi, asaez large, mćaonotum avec une peti
Maghreb 266. Algerie 6.1. Geographie L Algerie est un pays tres vaste et avec une superficie de 2 38

więcej podobnych podstron