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PROBLfeMES D’IMMUNOLOOIE 345
Les yaccins assoctós ćtaient, dans certains cas, delivres prets a Femploi, par les laboratoires qui les fabriquaient, mais quelque$ travailleur$ out melangć eux-m£mes les vaccins sćpares qu’ils administraient au moment voulu, en association. Schwartz (1919) a estime que ces deux procedćs ne convenaient pas plus Fun que Fautre; il craignait que le stockage des vaccins associes entrame une deterioration de leur pouvoir immunisant, d’une part, et d*autre part, que le melange extemporane des vaccins separes occasionne des contaminations. 11 proposait donc de faire le melange des vaccins destinć a rinjection associee, deux jours avant Femploi, de manierę que le phenol, ou tout autre antiseptiąue qu’ils contenaient, puisse s*op-poser aux microbes de contamination.
Si Ton en juge par les nombreuses experiences pratiąuees au moyen d’ćpreuves de laboratoire, et $ouvent avec les sćrums des individus auxquels on avait administre les vaccins associes, les differents travailleurs qui ont utilise ces produits sont unanimes k affirmer leur efficacitó. Certains obser-vateurs, tels que Manalang (1925), ont pretendu, en yerite, que la combinai-son des diffćrents yaccins exeręait une influence stimulante sur le pouvoir immunisant de chacun des composants. On a aussi soutenu, d’une manierę gendrale, que les reactions provoquees par rinjection des yaccins associes n*etaient pas plus marąuees que celles qui suivent Fadministration separee des composants individuels de ces produits. Cependant, Fexpćrience trks ćtendue de la yaccination associee cholera-typhoide-paratyphoides, en Chine, persuade Fauteur de ces lignes que cette derntere declaration ne saurait etre vraie que dans une certaine mesure. Si les rćactions produites par ces yaccins mixtes ne depassaient pas en intensite celles qu’occasionnait le vaccin typhofde-paratyphoides seul, elles ótaient beaucoup plus violentes que celles qui $uivent la seule injection du yaccin cholerique. Aussi, alors que Fabsence de reactions prononcćes permettait de surmonter la prćvention du public contrę Fimmunisation cholerique seule, Femploi des yaccins associćs entrainait constamment des doleances qui genaient serieusement les campagnes de yaccination. On ne saurait donc recommander, et c’est Favis du present auteur, Futilisation des yaccins associes au cours des campagnes de yaccination, en generał, et ceci d’autant moins qu’ils sont róguli&rement prćparćs avec des quantites de vibrions cholćriques infćrieures k la normale — defaut qui devient particuli&rement sćrieux lorsqu’on ne peut administrer le vaccin quł& dose uniąue. Neanmoins, on peut admettre que, dans des conditions partieulieres, notamment pour la protection des armćes, Futilisation des yaccins associes, d’une teneur appropriće puisse etre envi$agee.
Phase negative
Certains auteurs ont affirme que, dans le cas du cholera comme dans celui des autres maladies infectieuses, la yaccination etait suivie d*une phase nćgative durant laąuelle les sujets immunises devenaient, temporaire-
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