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thermogćnique des mesanges n’influe pas leur survie ć long terme. II semble donc qu’augmenter la capacitć thermogćnique hivemale ameliore la survie immćdiate des oiseaux de petite taille mais pas leur survie a long terme. Nćanmoins, les resultats du chapitre 5 n’incluent pas de donnees de reproduction et ne sont bases que sur trois annćes de collectes de donnees, ils sont donc insuffisants pour conclure sur la relation entre la performance mćtabolique hivemale et la valeur sćlective des oiseaux de petite taille residant en regions temperćes froides. Des recherches en milieu naturel combinant des donnees de BMR et de Msum avec des donnćes de succćs reproducteur et de survie recoltćes sur plusieurs annćes (> 3 ans) permettraient d*analyser si les stratćgies ćnergćtiques mises en place en hiver se traduisent par une difference de valeur selective (i.e. survie et succćs reproducteur) a long terme entre les individus.
De plus, comme nous l’avons mentionne precćdemment, pour affronter l’hiver, les oiseaux de petite taille utilisent des compromis physiologiques mettant en jeu plusieurs fonctions physiologiques (e.g. mćtabolisme, systćme immunitaire, balance oxydative). Or, ć cause des effets reportćs (i.e. ćvćnements se deroulant dans une saison mais ayant des effets sur les saisons suivantes, Fretwell, 1972), les ajustements physiologiques (e.g. mćtaboliques, immunitaires) utilisćs par les individus durant la saison hivemale pourraient avoir des repercussions ć d’autres moments du cycle annuel (Blais et al.t 2001; Hulbert et al2007). Par consequent, pour comprendre 1’effet des variations thermiques hivemales sur la dynamique des populations aviaires, il est essentiel de developper des ćtudes intćgrćes et ć long terme afin d’analyser les consćquences des ajustements physiologiques hivemaux sur le succćs reproducteur et la survie a long terme des individus.
Une autre raison majeure pour utiliser une approche intćgree a long terme est de caractćriser la qualitć des individus determinee par Pensemble des paramćtres physiologiques en lien avec leur valeur sćlective (figurę C.l) (Wilson & Nussey, 2010). En effet, il est par exemple souvent supposć que les oiseaux qui augmentent le plus leur indice de masse corporelle (Le. masse corrige pour la taille) sont de meilleure qualitć que leurs congćnćres ce qui leur confererait une meilleure valeur selective (Brodin, 2007). Or, nous avons vu au chapitre 5 que, dans notre population, la masse corporelle corrigće par la taille n’etait pas liće a la survie des mćsanges. II en ressort que, si le lien entre un trait phćnotypique, par exemple la masse corporelle, et la valeur selective nła pas ete prćalablement ćtablie, ce trait ne devrait pas servir d’indicateur de qualitć
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