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La premierę partie est loin de justifier ce que son titre semblait pro-mettre, car ce qu'on cherche le plus et ce qa'on rencontre le tnoins dans ce Manuel, ce sont les principes gśnóraux sur lesquels il sappuie et qui doivent en €tre les fonderaents.

La seconde partie, concernant Tapplication dee principes gćneraux, se rópartit en quatre paragraphes relatifs : le premier, aux hostilites; le second, aux territoires occupćs; le troisieme, i la condition des prison-niers de guerre ; le quatri£me, aux internća en pays neutre.

Toute cctte seconde partie atteste assurćment d’cxcelleutes intentions, maia a cdtó de bonnes dispositions utilca a reeueillir pour la codification du droit International, il en est d’autres fort discutables, parce qu'on ne voit pas nettement lea principes auxquels elles se rattachent.

La troisieme partie, concernant la sanction pćnale, souleve de bien grosses qncations qui ne mc semblent pas resolues ct qui sont do reate en principe et en fait, d’une solution bicn difficile.

Tout ce qui ten<l a lćgifśrcr la guerre eat une bonne chose en piin-cipe, puisque c’est consacrer la primaute du droit sur la forcc, ct il faut louer Tlnstitut de droit international do la publication de son Manuel des lois de la guerre, qui est d'un bon excmple. Je n'ai paa 4 reproduire ici les observationa critiques que j’ai prćcedemment presentćes sur le Manuel des lois de la guerre puisque lcurs dćreloppcmenta se trouvent dans la brochure sur la Cicilitathn de la guerre dont je viens d'avoir Thonneur dc faire hommage a 1'Acadćmie.

Je ferai remarqner que la conference de Bmxelles, grice k la pensee liberale de 1’empereur Alexandre II, ne se composait pas seulement des dćlćguesdc la diploroatie, mais encore de delegućs de la science. Apres avoir donc vainement attendu pendant un temps suffisamment prolonge que la diplomatic europeenne fit cennaitre'Ja sanction qu’elle consentait a donner aux dćclarations de la conference de Bruielles, la science avait a parler i son tour, en son nom propre, et a motiver ses apprściations. Or, c’est cctte obligation et c’est aussi cette rcsponsabiUte scientifique dont on me setnble avoir tenu trop peu de compte, dans la publication du Manuel des lois dc la guerre. Dans ce Manuel, la science shnterdit, non-seulcmeot de ebereber a reraplir lec lacuoes et a realiser les disederata de la conference de Bruxclles, maismlme le droit, j'oserai ajouter le de-voir, de les signaler. Son rfilc s’y borne a faire un triage des declarations de ia conference de Bruxelles qui lui semblent les plus utiles ; a les coordonner dans le cadre qu'elle a conęu, et a les presentcraux divere goovcrnements en quelque sorte comme un fac simiU de la conference de Bruxc)les a 1 Igard de laquelle elle s’est scrupuleusernent interdit tout esprit d’innovation.

Ce n’est pas aux gouverneraents, c’est a 1’opinion publique que la science devait s’adresser avec la libertó de son initiative, 1'indepcndance de sa pensie ct exprimer que 1’honneur de la conference de Bruxellcs etait d’avoir poser le grand probleme de la civilisation de la guerre, en appelant la diplomatie et la science a le rlsoudre ; mais que cette conference n'avait pu suffire a une ceuvrc de si longue haleine; qu'elle avait d(i nlccssaireraent laisser bien des lacunes a remplir et bien des desidt-rata 4 rlaliser ; qu’il convenait surtoutde signaler deux omissions bien gravcs et bien rcgrettables qu'il etait urgent de reparer.

II y avait 4 signaler avec insistance cesdeux omissions :

La premiere, celle de n’avoir pas indiqul, lyrsqu’il s’agissait des lois dc la guerre, quelle etait le droit de la guerre, d’ou decoulait la llgiti-mitl de ces lois; de n’avoir pas nomme le droit de lćgitimc defense, comme si l'on avait craint que 1'affirmation de ce droit n’impliqu4t la condamnation do la guerre de 1’ambition et de la conqulte, qu’on ćvitait de prononcer.

La seconde omission conceme Ic recours a la mediation et 4 larbi-trage. S’il est bon et utile sans doute de songer aux moyens d’attenuer les inau x de la guerre, la sagesse ne conseille-t-elle pas, avant tout, de rechercher ceux de les prćvcnir auUnt qucpossiblo, ct surtout de recom-raander le recours 4 ccux qui ont deja fait preuvc d’cfficacitl. On s’ltonne de ne trouver nulle part dans ce Manuel la recommandation, je dirai mlme le simple conseil, avant den venir a la voie desarmes.de tenter au moins le recours a la mediation et a larbitragc, comme si le Manuel avait cru qu il ne powrót rompro le silcnce ubsolu que les actcs de la conference dc Bruxelles avaient gardę 4 cet Igard.



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