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Ili SA1NTR-ANNE D AURAY

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lei commence une nouvelle phase dans la chroniąue des dćpenses. On ne verra plus se reproduire des inci-dents commc ceux qui ont surgi h propos des votites, des sculptures et des vitraux.

L'dv£quo, qui semble maintenant rassure, — la sous-cription lui ayant permis de couvrir une dćpense de 1.300.000 fr , — laisse les coudćes franches a M. Guil-louzo.

M. Guillouzo lui-móme termine ses voyages en ce moment : et c'est par correspondance qu’il va dćsor-mais provoquer les dons particuliers. qui ne cesseront d’afnuer tant qu'on en aura besoin.

On ne le verra plus ni hćsiter ni discuter: il entend que l’oeuvre soit belle des splendeurs de l’art; et chaque ddcoration nouvelle lui fait pousser des exclamations de bonheur. « Rien de trop beau pour sainte Annę! » tel ćtait son principe inflexible ; et lui reprćscnter, au nom de la prudence humaine, qu*il y aurait pdril & s’engager dans certaines dćpenses, cest lui eauser un chagrin qu’il a peine a supporter (1), car « on n’avait pas le droit de douter de sainte Annę ! »

Et c'est cet imprudent qui a eu raison.

Devant la gćnćrositć des fidfcles qui ne se lasse pas de lui fournir les sommes dont il a besoin, ne voit-on pas se rćaliser, une fois de plus la promesse de sainte Annę k Nicolazic : « Ne vous mettez pas en peine; jamais rien ne vous manquera pour accomplir l’ou-

(1) D'apr£s M. Nicol : llitloire du Płlennage de Sainte-Anne. — Voici corament M. Doperthes rendait hommage & cette foi inć-branlable qu‘il avait eu 1‘occasion d’apprćcier en diverses circons-tances: • Le but a eti atteint plus tót que je ne supposais, parce que M. Guillouzo dćsirait voir son oeuvre tcrminee; il semblait qu’il pressentit sa fin prochaine; et chaque fois que je lui faisais obscrver qu’il prenait des engageraents qu'il ne pourrait peut-Stre pas tenir.il me rtpondait invariablement: « Bah I bah! je suis certain maintenant d’arriver & tout payer. » Et le risultat lui a donnć raison. » (Leltre du 26 acril 1S78).    —

LA BAS1UQUK    115

vrage. Je vous assure que, Dieu y ćtant bien servi, je fournirai abondamment ce qui sera nćcessaire & sa perfection » (1): « il s'en trouvera non seulement pour rachever, mais aussi pour faire bien d’autres choses qui ćtonneront le monde (2). »

Nous donnons ici la listę des autels avec le prix cjue chacun d’eux a cotitć, y compris la sculpture, la garni-ture et 1'encadrement.

Les premiers autels mis en place sont ceux de Tentrde, dćdićs ft S. Ytes et i S. Pierre, en souvenir de Yves Nicolazic et de Pierre Keriolet, dont les restcs ont ćtć dćposćs dans ces chapelles.

La chapelle de saint Pierre a cońt«* 6050 fr., celle de saint Yves 5577 fr. (3).

Les statues extćrieures placćes au dessus des portes latć-rales qui correspondent & ces deux autels, ont coótć chacune 3250 fr. (4).

A 1’entrće du choeur se trouvent les autels de saint Joachim et dc saint Joseph (5).

Chacun d'eux, en pierre de Chauvigny, a cotitć 9400 fr., —

qui se rćpartisscnt ainsi:

Sculpture de 1'autcl (Le Goff)...... 4.500f »

Statuę (Falguitre) . . . •.......* 3.000 »

• Garniture (croix etchandcliers) . .' .    .    .    1.3(30    *

•Peinture...... 288    »

Yases decoratifs........... 40    »

Accessoires....... 212    »

Totai....... 9 400f »

(1)    P. Hugurs, p. 190.

(2)    P. Kkrnatoui, ch. V.


(3)    La chapelle de saint Pierre a codte plus cher, A cause des ćcussons nux armes des donateurs.

La marquise de Bizien a paytf 1'autel. Tout le reste, y compris les vitraux et la statuo, a ćtć pay6 par la familie de Gourello.

(4)    Dćtail du prix pour les statues: La pierae : 250 fr. Le modile (Fal-guićre): 1.200 fr. La sculpture (Le GoflT): 1 800 fr.

(5)    Le diocAse de-Quimper a donnó 2.000 fr. pour 1'autel de saint Joseph; les PAres du Concile 2.000 fr. pour 1'autel de saint Joachim.

Le marbrc des statues a 8tć offert par le MinistArc des Beaux-Arts, dont Julcs Simon ćtait le titulaire.



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