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.1ESUJTES EN SUISSE (LES)


278 JESUITES EN SUISSE (LES)

1462, par l'abbó de Pfafers, de ce fief, qu’il detiiit seul des 1483. — 4. IIkiniuch, ćlabli ii Eglisau 1461-1500. Sa vouve Anna Heggenzor von Wasserstelz vendit on 1503 Pemplacemont du chateau et la basse justice sur f ledingen a la ville de Zuricli. — 5. Dorothea, abbossc de Schanis 1471, t 1482. — 6. Konrad, ci te dc 1504 a 1554, (ils du n° 4, bourgoois do Zuricli 1509, vendit en 1545 la tour (ch&teau infórieur) de Jostelton ii SchafF-house. 7. 11 ans-Kaspar, chevalier, cróancior hypo-thecaire de la seigneurie de Kotonberg, bourgoois ex-terno de Hale on 1582. — 8. Fhanz-Wilhelm, grand-bailli du princo-ev6cpie a Porrentruy ou il mourut en 1732. — JosEPH-Anton, fróre du n° 8, ecclesiastique, f 1762, dernier de la familie. — Voir LL.OLiG. — Riieger : Ckronik v. Schaffhausen.UZ.Siyel-abbild. zum UZ IV, V et VIII. — Ziircher Stadtbiicher. — E. Egli : Acteusammlung. — A. Wild : Am ZUtęhęr Bheine.— A. Largiadcr dans Feslschrift f. Paul Schwci-zer. p. 89. — A Eglisau la familie subsista .jusqu’au dóbut du XVU«s. Ha familie Jestetter pourrait. etre dc descen-dance illógitime des scigneurs de Jestotten. [F.

JESUITES EN SUISSE (LES). La Compagnic de. Jesus fondee on 1534 (ou en 1541) par un gentil-homme espagnol, lgnące de Loyola, et qui a ćte reconnue en 1540 par le papę Paul III, est un ordre religioux de PĆgliso catholique. avec vceux solcnnels ot caractere apostoliąuc. Son but est de travailler non pas seulement a la sanctiftcat ion personnelle de ses membrcs, mais aussi de se devouer enlierement au salut et a la sanc-ification du prochain (Sum. Const. 2). L’assemblee lćgislative de Pordre esl la Congrćgation generale, qui ćlil aussi le giinóral et ses assistants. La Gompagnie est divisee on provinces ot vice-provinces (en 1926 : 37 provincos avec 19 569 membres, dont 9262 pretres, 6981 scolasticpies (ou ótudiant-s) et 4326 freres coadju-tours) ; dlc n’a pas d’afUliós ni de st.atuts socrets. A la rnoit de son fondaleur (1556), elle comprcnait d£jłi en Europę ct hors de 1‘ Europę douzo provinces avcc plus de mille membrcs repartis dans cent maisons. Ce n osi. qu’a 1’ćpoąue du troisifcine generalat. sous Franęois Borja, alors que Pordre comprcnait jusqu’4 dix-huil provinces et environ 4000 rnembres, quelos \’11 can-tons catholifjues dc la Suissc nouferent des relalions avcc lui. Celles-ei furent surtout provoquees par Charles Borromee qui, aprfcs sa visitc en Panneo 1570, sollicila du papo Pie V la creation d’uno nonciature permanente en Suisse, la fondatiou d’un seminaire et la collabora-tion dos jesuites. Avant meme quc Bonhomini, qui fut le premier nonce, apparut en Suisse, et que le College holvćtique de Milan out ouvert ses portes aux Suissos, les

premiers Jesuites etaient arrivćs,en 1574, a Lucernę, gr&ce aux efforts persćve-ranls de Ludwig Pfyffer et de Renward Cysat. Le gouvernement avait mis a leur disposition le superbe palais Ritter qui ćtail des-linó 5 servir d’hótel de ville, ainsi qne tout 1’ameu-blement et la bibliotheqiic (le college fut fonde defi-nitivcmcnt en 1597 ; l*ó-glise des jćsuitcs actuelle inaugurće en 1677). En 1580, grace aux efTorts in-faligabies du prćyól Pierre Schneuwly, le Collfcge Saint.-Michel fut fonde 4 Fribourg et beneficia des revenus du monast&ro des promomres, d’ITuinili-mont, Rres Marsens, qui avait etó supprime. Le premier et le plus illustie j es u i te alleinand, Pierre Canisius (t 1597), consacra au deyeloppemcnt do cette nouvolle institution les dernieres annćcs de sa vie (ca-nonise ot ćleyć au rang de docteur do Peglisc en 1925). On vit s’eviger en oulre le college de Porrentruy sous le prince-eveque Jacques-Christophe Rlarer von War-

tensee (1591), puis, apres un etablissemonl passager a Ernen (1607), Saint-Maurice de Latfues (1608) et 5. VenthOne (1609), les collfcges de BngMe(l625 ou 1650, dólinilivcmont 1662), de Sion (1625, dóf. 1734) de Soleure (1646, def. 1668) ; une maison fut ouverte a Beilinzone de 1646    1675. Par contrę, les efcablissements

fondes a Ponte en Yalleline (1559-1561), a Roveredo (1583) ot 4 Coiro (1636) ne purent etre mainlenus a cause de Popposition suscitec par les III Ligues. — Voir frroxler : Luzerns Gymnasiumn. Ijycenm. — Fleisclilin : Aus den Annalen des Gymnasiums in Luzem. — tir ii ter : Das Kolleffium in Luzem. — lleinemann : Gesch. des Sc but- u. Bi Idu nysie bens in Frribnry. — Vautrey : Uist. du College de Porrentruy. — Imesch : Znr Geschichte des Kollegiums eon Brig. — Zim mor mann : Essai sur 1'Uis-toire du College de Sion. — Fiala : GeschichUiches iiber die Sekule von Sololkurn.

Dans ces etablissements d instruclioii, les etudes etaient regleos par la cól^bre Balio aUjue InstUulio Siu-diorum S. J. (1599) du gćnćral dos jesuites, Claudius Aquaviva (1581-1615). Elles comprenaient cPabord les Studia inferiora (le pensum du gymnaso ii six elasses). Puis vinrent avec le temps les cours de philosophie do un «i trois ans et los cours de theologie. Lucerno possć-dail. une faculte compl6te de theologie (depuis 1649). II ne faut pas oublier non plus le tlieatre, de style baroąue, attache aux ecoles (voir Ebrot : Das Jesuilentheater zu Fr ei bury).

Bień que l'aclivit6 de la Compagnie de Jósus se soit, ii premiere vue, principalement exorCće dans ces colleges, et que ret ordre fut avant tout vouó ii rinstruclion, son action en Suisse, comme ailleurs, sc manifesta dans le vaste domaine du ministfcie au moy.cn de predi-cations, de catechismes, de missions populaires et de retraites fermćes, d’ecrits, de fondations d^associations religieuses, notamment des congrćgal ions de Marie, de la reformo du clorge sóculier et regulier, et de celle des couvents de femines. Les jesuites lravaillerent aussi ii la regenóralion religieuse des couvcins de cistercionnes d<* Paradies et de Tanibon (Thurgovie), d’Elscłienbach et de Rathausen, du couvent des benedictincs de Uermctsch-wil, des couvenls do dames nobles de Schannis et de Sackingen, des chapitres de cliauoiues cle Zurzach et de Beromunslcr, du chapitre catliódral de Coiro, du cou-vent des Augustins de Fribourg, de la charlreusc dMttiugen, du couvcnt de Saint-Urbain, dos abbayos de Disentis, de Pfafers, de Muri, d’Engelberg. De leur c6te, los couvents envoyercnl leui s jo.unes religieux dans les ćcoles dc jósuiles de Petrangor ; c’est ainsi que procederont en particulier les couvents de Sainl-tiall, cPEinsiedoln et de Muri. Les jćsuites s'ofTorcercnl de rainener au caiholicisme des territoires mi-protos-lants, tels que Pćv$chó de Bale, Fribourg et Yalais : mais ils yiserent surtout au ralTermissement de la foi catliolique et ii la pratique de la recept ion des sacre-ments ; onfin ils envoyeront de nombrenx sujets dans les missions oxtóriouros des diyerses provinces de Pordre. Les jesuites suisses nłeuront h aucun moment un terri-toire de missiou qui leur apparttnt en propre.

L’aclivite reformatrice des jesuites eut nat.urellemenl aussi des consequences dans le domaine de la vio publiąue de Peglise; mais ils ne particip&renl pas directement iidos mouyomonts politique$. si Pon oxcopte toutefois la con-sultal.ion tlióologiąue cle Pierre Canisius et de Martin Laubenstein, le premier recteur du college de Lucerno, (t 1596), lors des ouvertures de paix faites par les can-tons protostants aux cantons catholiąues dans los an-nees 1585-1586. Ils n’exercerent toutefois aucune in-iluence determinantę sur la conclusion de la Ligue cPOr de 1586 et do Palliance espagnolo dc 1587. — Yoir Dic-raucr, Griiter et St&ehelin.

Outre Pierre Canisius et Jakob Gretser (de Markdorf dans le pays de Bado 1562-1625, qui dóbuta danssacar-riere d’6crivain 4 Fribourg en 1585-1586), on do it ci ter principalement : le mat. hć ma lici en Paul Guldin, le fon-dateur de la « Rfegle de Guldin *, probablement origi-naire de Mels (t 1643) ; J.-B. Cysat, fils de Rennward* Cysat (f }657) qui decouvrit la nóbuleuse d’Orion et les Monticuli Cysati ; le biographc cle Nicolas de Flue Peter Hug (f 1657), de Lucerne, qui sc fit uuereputation



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